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LES ORIGINES :

LES ARTS MARTIAUX JAPONAIS

L’Aikido puise ses origines dans l’histoire des arts martiaux japonais.

La notion d’art martial, vient naturellement de la guerre ; à l’origine on parle d’ailleurs de  « techniques de guerre »  plutôt que d'arts martiaux.

C’est le sens des « Bu jutsu ». Le kenji « bu » peut être être interprété par l’association de « lance » et « arrêter » ; « jutsu » signifie « techniques »,  ou « moyens » ;  Bu justu peut être traduit par « techniques pour arrêter la lance » ou plus prosaïquement « techniques de guerre » .

Le « do » remplace le « jutsu » 

Avec la fin de l’ère féodale au japon au XIXème siècle, ainsi que l’avènement des armes à feu, les écoles de techniques de guerres ou « Bu jutsu ryu » se font rares, les samouraïs n’ont plus de place directe dans la société et cette culture martiale est de plus en plus réservée à de rares initiés.

Au XXème siècle, l’occupation Américaine après la 2ème guerre mondiale va amplifier le phénomène en interdisant les écoles de techniques guerrières. Le fondateur de l’Aïkido Maître Morihei Ueshiba étudia toute sa vie ces techniques d’arts martiaux ancestrales, à l’origine pour renforcer un corps frêle et fragile.

 

Après avoir étudié entre autres anciennes techniques le Ju jutsu et la pratique le Ken jutsu (sabre), il découvrit le Daitoryu auprès de maitre Sokaku Takeda, également appelé Aiki jujutsu Daito Ryu. Parallèlement à son étude des arts martiaux, Morihei Ueshiba, poursuit sa quête spirituelle auprès de Wanisaburo Deguchi, un guide contre-versé à son époque, notamment par le pouvoir japonais en place avec lequel il aura de nombreux déboires. 

L’Aikido peut être expliqué comme cette rencontre entre une quête spirituelle inspirée de culture shinto et cette parfaite maitrise des techniques martiales.

 

Toujours est il (et peut être aussi pour contourner l’interdiction des pratiques guerrières imposée par l’occupant Américain), Morihei Ueshiba se tourne vers une recherche d'Harmonie et de paix universelle qui dépasse le simple engagement martial. Progressivement le « do » qui veut dire « la voie » remplace le « jutsu » ; la pratique regroupe alors des dimensions bien plus larges que la simple opposition martiale, finalement désuète, du combat à l’arme blanche en temps de guerre. Le terme Aikido voit le jour en 1942. 

D’une manière plus générale, les « Budos » vont devenir les arts martiaux japonais modernes, ou l’accomplissement personnel prend le pas sur la guerre féodale.

 

Les arts martiaux à Montpellier, l'enseignement de l'Aikido.

L’aikiciam est un club d’Aïkido à Montpellier, dont l’ambition ne peut être que modeste au vu de l’étonnante et très riche histoire de cet art martial qui trouve ses origines dans une tradition millénaire.

Mais la première idée dans notre club de Montpellier, est de monter sur le Tatami, et de commencer une pratique, ou les "plus anciens" guident à leur niveau les "plus nouveaux", et ou chacun ferra librement le chemin qui lui conviendra, sous l’enseignement de professeurs diplômés et confirmés.  

L’enseignement, se fait par la pratique librement consentie entre « tori » (celui qui exécute la technique) et «uke » (celui  qui la subit). La dangerosité des techniques anciennes ne peut s’apprendre que très progressivement et demande la disponibilité du corps et de l'esprit, ce qui prend nécessairement du temps, de la patience et de l'assiduité. 

L’apprentissage de l'Aikido à Montpellier, est donc un passionnant voyage, dans son propre corps, dans l’histoire, dans son propre esprit, en permanence tourné vers les autres, toujours ancré et présent dans le réel, ou l’on cultive en fonction de ses propres envies ses aptitudes physiques, sa respiration, ses émotions et son bien être.   

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